12/03/2016

Témoignage d'un ex-sataniste - 12/13


Ce témoignage est la 12ème partie d’une série de treize numéros. Pour en bénéficier totalement, il vous faut lire les douze autres parties, dans l’ordre des numéros.

Un autre jour la mère de ma fille m’avait donné l’adresse d’un prophète du côté de Likasi et j’y étais allé. Dès que je suis arrivé là-bas, j'ai frappé à la porte. Le prophète était au salon avec sa femme. Quand je suis entré, je les ai salués; il m'a demandé le pourquoi de ma visite et je le lui ai dit. Je lui ai expliqué que j'étais sataniste et que je cherchais la délivrance. Pendant je voulais continuer, il me dit: "Tais-toi, tais-toi! Mets-toi à genoux. Pendant que tu étais en route, Dieu m’a dit qu'en route il y a un homme, un sataniste qui vient chez toi, tu dois prier pour sa délivrance."

Bien-aimés, pourquoi mentir au nom de Jésus? Si Dieu ne t’a pas donné un message, tais-toi! Maudit soit l’homme qui dit, Dieu a dit pendant que Dieu n’a rien dit. Alors il m'a dit: "Mets-toi à genoux." Et comme c’est moi qui étais dans le besoin, j’étais obligé d’obéir. Je m’étais mis à genoux; il avait imposé les mains sur ma tête et avait commencé à prier. Dès qu’il avait imposé sa main sur ma tête, il a été projeté et est allé se cogner au mur. Dès qu’il s’est relevé, il a pris sa femme par la main, et les deux ont pris la fuite en me laissant seul dans la maison.

Quand j’ai ouvert la porte, ils étaient déjà dans la parcelle. Dès qu’ils m'ont vu, ils ont quitté la parcelle, et sont allés sur la route. Les voisins aussi étaient venus, il y avait du monde. Alors comme j’avançais, le prophète et sa femme avaient quitté même la route, pour aller dans la parcelle de l’autre côté. Lui qui avait dit que Dieu lui avait dit. Il y a des gens qui croient que Dieu agit seulement par la prophétie. Non. Sachez qu’il y a des prophéties fabriquées. Les vrais prophètes existent mais ils sont en petit nombre. Mais ceux qui sont en grand nombre sont les faux prophètes. Parce que même moi j’étais prophète. Je parlais en langues, je prophétisais. C’est triste! J'étais donc sorti de là et je suis rentré chez moi. Les démons m’attendaient déjà à la maison. Ils m’avaient encore frappé sérieusement. J’étais resté chez moi. Deux jours plus tard, un autre frère est venu me voir, et m’a donné l’adresse d’un autre prophète. J’étais parti, et quand j'y suis arrivé, j'ai frappé à la porte. Il était à l’intérieur et il me dit: "N’entre pas! Commence par enlever tes souliers parce qu’ici tu es sur un lieu saint. Enlève tes souliers, vite!" J’ai enlevé mes souliers et je suis entré.

J’entre dans le "lieu saint". Il y avait une natte et le prophète me dit: "Mets-toi là." Et je m’étais assis sur la natte, dans ce soi-disant lieu saint. Le prophète commence à prier. Il prie en langues et pendant qu’il priait, il était en train d’invoquer les démons. Comme moi j’étais sataniste, je m’étais déjà familiarisé avec les démons. Quand quelqu’un invoquait les démons, pour moi ce n’était pas difficile de le savoir. Il invoquait les démons, et je me suis rendu compte qu’il était un sataniste de niveau vraiment très bas par rapport à moi. Alors je me suis levé et lui ai dit: Toi, tu oses faire ça sur moi? J’avais fait un geste, […] et j’étais parti. Deux jours plus tard, le prophète était mort.

J’ai continué de chercher. Et après, on m’avait donné l’adresse d’une autre église en ville. J’y étais allé. L’église était dans la même parcelle que la maison du pasteur. Je suis rentré dans l’église, j'ai causé avec le pasteur. Il y avait des femmes, des intercesseuses qui étaient là. Le pasteur me dit: "Aujourd’hui, tu seras délivré". Quand il me l'a dit, j'étais content. Mais quelques minutes plus tard, j’ai entendu des bruits comme les hennissements d’un cheval. Quand j’ai entendu ce bruit, j’étais mal à l’aise, parce que c’était un démon du nom de "Karavanda" qui est le secrétaire du dragon de la mer. Alors il était descendu dans l’église avec son fouet. J’étais là debout, je ne faisais rien, mais je voyais le pasteur et les intercesseuses, les femmes. "Karavanda" les fouettait sérieusement. Ils ne voyaient pas celui qui les fouettait et ils ont pris la fuite. J’étais resté seul dans l’église. Le pasteur est allé chez lui, a pris de l’eau chaude dans une casserole, et est revenu dans l’église. Il est entré, et dès que j’ai essayé de bouger, il a versé cette eau chaude sur moi et est sorti en courant. J’étais resté seul, tout mouillé, et j'étais sorti de la parcelle.

Alors quand je sortais il m’a dit: Frère arrête-toi, je m’étais arrêté. Il vint et me dit: Frère Dieu vient de me dire que pour ta délivrance il faut faire une sélection, il faut faire une coalition de dix pasteurs. Un seul pasteur ne peut pas prier pour toi. Mes bien-aimés, ça c’est la folie! Quand tu crains Dieu, tu peux être seul face à cent ou à mille satanistes, ils ne peuvent rien faire contre toi parce que ceux qui sont avec toi sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux. Seul tu peux détruire tout un bataillon de démons si tu es avec Jésus, si tu as la crainte de Dieu, si tu as une vie de sanctification.

Après cela, on m’avait encore dirigé vers une autre église. J’y suis allé, et ils ont commencé à prier pour moi. Ils étaient six. Quatre se sont précipités pour mettre leurs mains sur ma tête et ils étaient projetés. Alors quand ils étaient projetés, les deux qui étaient restés debout m’avaient abandonné pour s’occuper de ceux qui étaient à terre. Là j’étais sorti et j'étais rentré chez moi.

Après, j’étais allé dans une autre église sur l’avenue Foyer social. J’étais entré par la porte principale, les démons sont descendus et ont commencé à frapper les gens, et ces gens ont fui par la porte secondaire. Et après cet incident, j’étais parti. Je vais encore dans une autre. Dès que je rentre, les démons commencent à frapper les gens qui prennent la fuite. Je quitte cette église-là, je vais à l’église suivante sur la même avenue, même chose. Je vais dans une troisième église, sur la même avenue même chose. Finalement j’étais entré dans vingt-trois églises et dans toutes ces vingt-trois églises je n’avais pas trouvé la solution à mon problème. Quand je me rendais dans des églises, j'y allais avec une bonne intention. Je n’y allais pas pour que les démons frappent les gens. Je disais la vérité. A la fin, lorsque je me rendais dans des églises, on me voyait de loin et on envoyait des gens me dire: "Frère, le pasteur te demande de ne pas venir dans notre église, tu vas faire fuir les gens."

On ne voulait plus de moi dans les églises. Or le diable lui aussi devait me tuer si je ne donnais pas deux personnes de ma famille. Alors j’ai résolu d’aller dans ma famille et leur dire la vérité, en espérant qu’ils pourront remédier à mon problème. Alors un matin, j’avais pris mon courage, j’étais allé dans ma famille. Mon père était là, mes frères et sœurs étaient là, sauf ma mère qui était en Zambie. Alors quand j’étais au salon, avec toute la famille réunie, j’avais dit: Vous savez tous que je suis sataniste. Mon père me dit: "Oui je sais, oui je sais et ton père c’est le diable. Parle vite, nous avons d’autres choses à faire". Et j’ai dit: Vous savez que je suis un sataniste et au moment où je vous parle, on m’a demandé de tuer deux personnes parmi vous qui êtes ici.

J’avais dit la vérité, j’avais pris le risque de dire la vérité. Mon père a réuni tout son courage et m'a dit: "Tu vois, ma maison n’est pas un poulailler, elle n’est pas une boucherie, où tu dois prendre ce que tu veux pour ton père le diable. Quitte ma maison, et sache qu'à partir d’aujourd’hui tu n’es pas mon fils, et ces gens que tu vois ici, ne sont pas tes frères et tes sœurs."

Les églises ne voulaient pas de moi, ma famille m’avait rejeté, tous les amis que j’avais m’avaient abandonné, tous ces amis à qui je payais la bière n’étaient plus là et j’étais resté seul, et je souffrais. Je ne savais pas où aller. Je dormais au marché en dessous des étalages. Moi qui avais servi le diable pendant vingt-cinq ans, moi à qui le diable avait demandé de l’appeler papa, étais abandonné. Mon papa Satan m’avait abandonné.

Bien-aimés, dans les moments de détresse, demandons le secours de Dieu. Le secours de l’homme n’est que vanité. J’étais triste et là je prenais toutes les drogues nécessaires pour chercher à avoir la paix, mais c’était sans succès. Et pour finir, je m’étais trouvé une maison sur l’avenue "Chahba" et je m’étais installé là-bas. Une nuit je dormais, vers quatre heures du matin, j’avais entendu un bruit. Les gens criaient et quand je suis sorti, c’était un cas de vol. On avait dit que le voleur avait pris la direction qui allait vers la droite, et avec ceux qui étaient là, on s’est mis à la poursuite du voleur et comme on ne l’avait pas trouvé, on est rentré.

Etant de retour, les gens qui étaient là ont dit: "On n’a pas vu le voleur". Alors une fille de la famille victime a dit: Mais pourquoi dites-vous que vous n’avez pas trouvé le voleur? Le voleur est là. Et c’était moi qu’elle avait désigné comme voleur. J’ai dit: Moi, voleur? Mais qu’est-ce que j’ai fait? Tout cela venait du diable. C’était les esprits qui s’étaient incarnés dans cette fille pour m’énerver afin que je sollicite l’intervention du diable. Alors quand on avait dit cela, pour moi c’était une humiliation. Je me suis dit: Moi voleur! Alors je m’étais concentré et j’avais fait une invocation. On m’a dit: Pour qu’on règle ce problème, donne d’abord les deux personnes qu’on t’a demandées. J’ai dit: Ça va, je vais donner.

Alors quand j’avais dit: Ça va, je vais donner, automatiquement on m'a dit: Va au commissariat de police, on va te donner deux policiers. J’étais allé là-bas, je n’avais pas porté plainte, j’arrive là, l’OPJ (officier de police judiciaire) me voit, et il me dit: C’est toi? Directement, il appelle deux policiers. Il dit: "Accompagnez cet homme." Et nous étions partis, arrivés là, on avait arrêté les gens qui m’avaient accusés. On avait arrêté trois personnes et on les avait placées au cachot. Le chef de cette famille était un pasteur. J’étais rentré chez moi, j’avais pris mon carnet noir, j’avais pris deux noms des membres de ma famille restreinte, il fallait seulement rayer leurs noms pour que la mort intervienne quelque temps après.

C’était le 2 février 2003. J’étais allé au commissariat voir l’OPJ. Dès que j’y étais arrivé, il me dit que le pasteur était libéré. Alors je dis: Pourquoi l’a-t-on libéré? Il me dit qu'il y a des pasteurs qui sont venus plaider pour lui, alors je lui dis: "Est-ce que tu acceptes cela?" Alors je m’étais concentré, j'ai commencé à le manipuler, et à communiquer avec lui par télépathie. J'ai commencé à faire la transmission de mes pensées dans sa tête à partir des esprits. Il a commencé immédiatement à rédiger un papier et a pris les dossiers et les a transférés au parquet. Et c’est ainsi qu’on avait pris ce papa de chez lui et l’avait conduit au parquet. Le 3 février, je devais me rendre au parquet et quand j’y étais arrivé, ce papa était là. Il tremblait, il me suppliait, et je le regardais. J’ai dit: "Moi, pardonner à cet homme alors qu’à cause de lui et de sa famille, j’ai décidé de tuer deux membres de ma famille. Il doit aussi mourir." Et pendant que j’étais là, j’attendais le magistrat et quelque temps après, le magistrat est arrivé. C’était le magistrat Kassongo de Likasi. Il était venu, il m’avait appelé dans son bureau. Il m’avait entendu et après il m’avait dit: "Tu as raison, cet homme-ci doit payer", et là j’étais content.

Et quand j’étais sorti, il y avait un papa qui était passé par là. C’était l’oncle paternel de la mère de ma fille. Quand il m’avait vu, il m'a dit: "Le pasteur-ci, c’est un papa très bien. Il a un bon témoignage. Quand nous étions très jeunes, c’est lui qui nous avait fait grandir, ainsi je te supplie, retire seulement ta plainte". Tu dois savoir bien vivre avec les gens. À cause des bonnes choses que ce papa faisait, il y a eu un homme qui est venu parler à sa place, et quand cet homme me parlait, je ne sais pas ce qui m’avait poussé, j’ai dit: Ça va. Je suis entré dans le bureau du magistrat, et je lui ai dit: Je retire ma plainte, veuillez libérer ce papa. Alors il me dit: Même si tu as retiré ta plainte, en tant que magistrat, je dois percevoir de lui l'amende de l’État. Je lui ai dit: Ça c’est ton problème entre toi et lui, pour ma part, c’est terminé avec ce papa. Et c’est comme cela que j’avais laissé ce papa, mais en moi je savais que deux membres de ma famille devaient mourir. C’était le 3 février. J’ai quitté le parquet, je me suis rendu au centre ville.

Et pendant que j’évoluais, j’avais un colis qui contenait un flacon. Dans ce flacon, il y avait un mélange de sang humain avec le parfum "Aoussarabia", un livre qui avait la mention, "les plus grands secrets de Lucifer", un crucifix et un mouchoir que j’avais reçu lorsque j’avais adhéré à la secte "Prima Curia" au sein de la magie indienne. C’est dans cette secte-là qu’on s’est rencontré, le président Mobutu et moi. Notre pays le Congo quand il était encore Zaïre, Mobutu l’avait vendu au diable. Sachez que notre pays ne peut sortir de la souffrance que par la prière et par la prière seule. Les gens se disaient qu’avec les élections, il y aurait des institutions qui seront établies et la paix va rentrer dans le pays. Nous voyons ce qu'il se passe, c’est pire. Notre pays ne peut sortir de ce chaos que par la prière. Ainsi l’Église a la mission de prier pour le pays. Il y a beaucoup de choses que je connais sur la vente de notre pays, à deux endroits: La source du fleuve Congo et à l’embouchure, à partir d’une loge mystique (qui a huit dragons) qui se trouve au niveau de "Gbadolite", le temple de "Kawele". Tous ces gens de Mobutu qui ont travaillé dans le gouvernement de transition, c’était seulement la distraction. Ces gens-là, c’était des amis, tous agents de Satan, qui travaillent pour un même maître, avec le même objectif, celui de plonger le peuple dans la souffrance.

Pendant que je passais, j’ai vu une église où on parlait de sorcellerie. Alors quand j’avais entendu cela, je m’étais dit: Mais ces gens avec leurs églises, ils parlent toujours de sorcellerie, du satanisme, mais si un sataniste ou un sorcier se présente à eux pour sa délivrance, ils ne feront rien. Ainsi je vais entrer ici, je vais appeler les démons, ils vont frapper tous ces gens pour qu’ils ne parlent plus de sorcellerie. J’étais entré, je m’étais mis sur une place et les chrétiens priaient, c’était à l’intercession matinale. Celui qui conduisait la prière a dit: Vous tous qui êtes assis, quittez vos places et venez vous mettre ici, il y avait un espace vide; moi aussi j’avais laissé mon colis et j’étais allé avec les vrais chrétiens. Arrivé là, je me suis mis à genoux comme tous les autres. On avait donné une requête et les gens priaient les yeux fermés. Moi aussi j’étais là avec les yeux fermés. Pendant que les autres priaient, j’invoquais les démons. D’habitude chaque fois que j’invoquais les démons, quand les démons sont en route, je regarde dans ma main, et je vois apparaître l’ombre.

Alors ce jour-là, j’étais à genoux et j'ai commencé à invoquer les démons. Je les ai invoqués, mais en vain, car en regardant ma main, je ne voyais rien apparaitre. Et toujours pendant que j’étais à genoux, j'ai ressenti une petite chaleur au niveau de la toiture et cette petite chaleur ne faisait que descendre et pendant qu'elle descendait, elle augmentait d’intensité, et au fur et à mesure que son intensité augmentait, la chaleur devenait le feu. Et quand ce feu a touché ma tête, c'était terrible mes bien-aimés. En tant que sataniste, je pouvais arriver devant un brasero rempli de braises, y introduire ma main, prendre une braise et refermer ma main, et quand je rouvrais ma main, la braise était éteinte et il ne restait que le charbon.

Mais ce jour-là, le feu qui était descendu sur moi n’était pas le feu de brasero, c’était un feu que je n’avais jamais ressenti et quand il est descendu sur moi, il ne s'est pas limité à la tête, il s'est propagé sur tout mon corps, même mes pieds étaient touchés. Et là mon corps a commencé à brûler à l’intérieur de moi, c’était terrible. Je m’étais infiltré dans l’Église de Jésus avec une mauvaise intention. Toi sorcier, sache que Dieu te voit chaque fois que tu viens dans l’Église pour faire tes incantations. Il n’a pas peur de toi. C'est par amour pour toi, qu'Il exerce encore Sa patience envers toi, en te laissant le temps de te repentir. Mais si tu veux demeurer dans ce que tu fais, sache que quand Dieu en aura marre de ta méchanceté, Il enverra Son Feu sur toi et tu sauras que Dieu est Dieu et que Sa puissance surpasse toutes les autres puissances. Tu sauras ce jour-là qu'on ne peut pas s'attaquer au Dieu vivant et échapper, parce que Sa puissance est sans pareille. Ce jour-là, le feu était descendu sur moi et je réfléchissais comment faire pour me lever et m'enfuir.

J’étais à genoux et faisais des efforts pour me relever. Si tu te mets à genoux et qu'on te demande de te tenir debout, combien de temps cela te prendra t-il? Peut-être moins d'une minute n'est-ce pas? Mais moi ce jour-là, je voulais me relever pour fuir, mais mes genoux étaient cloués au sol, et pendant que je faisais tous mes efforts, les gens qui étaient en prière avaient ouvert les yeux et m’avaient vu. C'est à ce moment-là que la prière avait pris fin. Tout le monde avait orienté sa prière vers moi et toute l’Église a commencé à envoyer le feu sur moi. Tout le monde envoyait le feu sur moi et c’était terrible. J’avais fait dix minutes à genoux. Toi agent de Satan qui reçois ce témoignage, je saisis cette occasion pour te dire que, qui que tu sois, quels que soient les échelons que tu as déjà gravis chez ton maître Satan: tes genoux doivent fléchir devant Jésus.

Et après les dix minutes, je m’étais concentré. Comme il y avait une forte chaleur, j’avais invoqué mon maître (celui de Kisangani), et il n’avait pas répondu. J’invoque le prêtre qui m’avait initié à la magie catholique, sans réponse. Alors je m'étais dit: "Comme tous ces gens-ci ne veulent pas répondre, j’invoque maintenant le plus grand maître", et là j’avais invoqué Lucifer. Même Lucifer ce jour-là n’avait pas répondu. Le diable n’a aucun pouvoir sur l’Église de Jésus. Et à la fin j’étais tombé, j’avais perdu connaissance, on m’avait fait sortir. Etant à l’extérieur, on appelait les gens qui passaient en ville de venir voir le sataniste qui est tombé. Ce jour-là, j’étais complètement humilié parce que c’était au centre ville. Quand j’avais pris un peu d’air, la communication avec Lucifer s’est rétablie. Et il me dit: Rentre dans l’église et tue deux personnes.

Pendant qu’on me brûlait, il n’était pas là, mais il me dit encore de rentrer. Satan n'est pas sérieux. Bien-aimés, c’est ça la grande différence avec Jésus. Quand tu pars en mission avec le diable ou avec les démons, si tu arrives là-bas, et les choses commencent à se compliquer, les démons et le diable prennent la fuite. Mais si tu vas avec Jésus, et les choses se compliquent, Jésus te dit: Mets-toi derrière Moi et Moi-même Je vais combattre à ta place. C’est ça la grande différence avec Jésus.

FIN DU TÉMOIGNAGE

Je vous invite à chanter avec nous ce merveilleux cantique intitulé Hymne de la Justice, que le Seigneur nous avait accordé la grâce de composer pour mettre en exergue la trop grande idiotie des Hommes sans Dieu. Ce cantique sied parfaitement au témoignage que vous venez de lire.

HYMNE DE LA JUSTICE

Ô hommes, craignez Dieu!
Car vous serez un jour devant Son trône,
Pour rendre des comptes,
De tout ce que vous aurez fait sur terre.

1. Vous les grands, les chefs de ce monde,
Vous dont le corps est chargé d’embonpoint,
Votre orgueil vous sert de collier,
Votre méchanceté vous enveloppe.

2. Vous pervertissez la droiture,
Et vous foulez à terre la justice!
Vous confisquez le droit du peuple,
Vous refusez justice aux affligés.

3. Vous vous assemblez en secret,
Pour décider la mort des innocents,
Vous les engloutissez tout vifs,
Et vous vous accaparez de leurs biens.

4. Hypocrites, vous causez des guerres,
Et vous vous faites passer pour pacifiques,
Vous divisez pour mieux régner,
Vous détruisez ceux qui vivaient en paix.

5. Quoique vous viviez comme des dieux,
Vous mourrez tous comme des bêtes de somme,
Le feu de l’Enfer ne tiendra
Pas compte du titre que vous aviez.

6. Pour un petit pouvoir éphémère,
Vous faites de grands pactes avec satan;
Et pour quelques billets de banque,
Vous faites périr des milliers d’innocents.
7. Tous les pactes que vous signez
Avec satan ne vous serviront point.
Les sacrifices humains que vous
Faites, vous conduiront tous en Enfer.

8. Le jour vous êtes bien habillés
Dans des costumes, vestes et cravates;
La nuit, sur ordre des sorciers,
Vous déambulez, nus aux coins des rues!

9. Stupides! N’êtes vous pas voilés?
Autour de vous les gens meurent chaque jour.
Aucun d’eux n’a jamais rien pris,
Ils repartent comme ils étaient venus.

10. Sachez que les dieux qui n'ont point
Fait les cieux et la terre disparaîtront.
Même si vous vous accrochez
Au pouvoir, votre fin arrivera.

11. L’homosexualité, les sectes
Sataniques, sont pour vous la voie royale;
Pour un vrai faux poste d’honneur:
Vous préférez l’Enfer au Dieu vivant!

12. Sachez que l’Enfer est réel,
Il durera toute l’éternité,
Si vous ne vous repentez pas,

Vous n’y échapperez sûrement pas.

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