16/11/2022

Le fils perdu et retrouvé

Un homme a deux fils.
Le plus jeune dit au père: « Père, donne-moi la part de subsistance qui me revient. »
Il leur répartit la vivance.

Peu de jours plus tard, le plus jeune rassemble tout et part vers un pays lointain. Il dissipe là son patrimoine en vivant follement.
Quand il a tout dépensé, c’est une forte famine dans ce pays.
Il commence à être dans le dénuement.
Il va s’attacher à l’un des citoyens du pays, qui l’envoie dans ses champs faire paître ses cochons.
Il aspire à se rassasier des caroubes que mangent les cochons; mais personne ne lui en donne.

Mais, venant en lui-même, il se dit: Tant de salariés de mon père ont du pain en abondance, et moi je péris de faim ici. Je me lèverai donc, j’irai vers mon père et lui dirai: « Père, j’ai fauté contre le ciel et devant tes faces.  Je ne vaux plus d’être encore appelé ton fils. Fais-moi comme un de tes salariés. »

Il se relève et vient vers son père.
Étant encore loin, son père le voit. Pris aux entrailles, il court se jeter à son cou et, se penchant, l’embrasse.
Le fils lui dit: « Père, j’ai fauté contre le ciel et devant tes faces. Je ne vaux plus d’être encore appelé ton fils. »
Mais le père dit à ses serviteurs: « Apportez en hâte la plus belle tunique et l’en revêtez. Donnez-lui un anneau pour sa main, des sandales pour ses pieds. Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons ! Mon fils que voilà était mort, et il revit; il était perdu, et il est retrouvé ! »

(Evangile selon Luc, chapitre 15) 

11/11/2021

40 Péchés qui vous mèneront en enfer

Il y a, actuellement, un mouvement dans l’église qui privilégie l’amour de D.ieu à tel point qu’on en a oublié qu’amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent, comme il est dit dans  le psaume 84. Autrement dit, cet amour de D.ieu est indissociable de sa justice.

Certes, comme l’exprime la première lettre de Jean, D.ieu est amour, et c’est un fait indéniable. Et dans le psaume 136, nous lisons : Louez YHWH, car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours! Le D.ieu que  nous vénérons peut donc nous pardonner toutes nos transgressions, tous nos péchés. Mais ce n’est ni systématique ni automatique. Son pardon s’inscrit dans une relation, à l’intérieur d’un dialogue : chacun doit y mettre du sien pour que la balance soit en équilibre. Et ce que j’ai, moi, à déposer sur le plateau, c’est mon péché. D.ieu est riche en miséricorde pourvu que j’aille à lui en toute humilité, en confessant que j’ai péché à son encontre.

Voici donc, pour vous aider à faire votre examen de conscience, une liste (non exhaustive) de péchés que la bible décrit comme potentiellement impardonnables. Si votre conscience vous condamne et que vous vous surprenez à avoir honte, ne vous cachez pas de ce D.ieu tout amour qui prend plaisir à exprimer sa miséricorde envers vous : confessez-lui votre faute, si possible à voix haute, implorez son pardon, et vous serez sauvé. Ne perdez jamais de vue que la seule perfection que D.ieu attend de vous est que vous reconnaissiez votre imperfection.

Ensuite, produisez les fruits de la repentance et réparez, si possible, les torts que vous avez occasionnés par votre mauvaise conduite.

1. L’IDOLÂTRIE – le fait de considérer toute forme de chose créée comme étant votre "dieu", en y investissant votre amour, en y trouvant votre sécurité, ou en faisant serment d’allégeance, qu’il s’agisse d’objets matériels, d’êtres humains ou de faux dieux colportés par les religions.

(Is. 45:18 ; Ex. 20:3 ; Dt. 5:7 ; 6:5,14 ; 17:2-7 ; 27:15 ; Actes 21:25 ; 1Cor. 5:11 ; 12:2 ; 2Cor. 6:16 ; 1Thes. 1:9 ; 1Jn. 5:21 ; Ap. 2:14,20 ; 9:20)

2. LE BLASPHÈME – Le fait d’attaquer ou d’afficher un manque de respect à l’encontre de Dieu et de ses attributs, en parole ou en acte. Cela comprend le fait d’accuser Dieu – qui seul est éternel, infaillible, omnipotent et omniscient, et fait ce qui est juste (en particulier à la lumière de l'éternité) – d’être immoral. C’est ce que font notamment de nombreux athées qui,  dans leur orgueil, se croient omniscients, supérieurs en sagesse et en jugement.

(Lv. 24:16 ; 1Roi. 21:10 ; Mt. 12:31 ; Actes 26:11 ; Jacques 2:7)

3. LE VAIN USAGE DU NOM DE DIEU - abuser ou détourner le nom et l'autorité de Dieu à toute fin, comme, par exemple, en invoquant le nom de Dieu / de Christ pour conférer de l’autorité aux malédictions ou pour servir aux objectifs funestes de l'homme impie. Cela comprend le fait de prononcer de fausses prophéties  au nom de l'Éternel ou le fait de jurer sur la Bible. C’est là une forme de profanation.

(Lv. 19:8,12 ; Dt. 18:20a ; 20:7 ; Jer. 20:1-6 ; 28:1, 2, 10-17 ; 29:24-32)

02/11/2021

LA PRIÈRE VÉRITABLE, UNE VÉRITABLE PUISSANCE !


Message délivré le 12 août 1860 par Charles Spurgeon.

Citation de l’évangile selon Marc. C’est Jésus qui parle. Voici ce qu’il dit : « Toutes les choses que vous désirez demander dans la prière, croyez que vous les avez reçues, et vous les verrez s'accomplir. » (Marc 11 :24)

Ce verset a trait à la foi aux miracles. Mais je pense que cela fait beaucoup plus référence au miracle de la foi. Dans cette étude, nous allons le considérer sous cet angle.

Je crois que ce texte fut l’apanage, non seulement des apôtres, mais aussi de tous ceux qui ont choisi de marcher avec la même foi que les apôtres, qui ont pris au sérieux et qui ont cru aux promesses du Seigneur Jésus-Christ.

Le conseil que Christ dispensa aux Douze et à ses disciples immédiats nous est à présent destiné. Puissions-nous avoir la grâce de nous y conformer toujours !

«  C'est pourquoi je vous dis: Toutes les choses que vous désirez demander dans la prière, croyez que vous les avez reçues, et vous les verrez s'accomplir. »

Combien de personnes n’avouent-elles pas n’avoir pas un goût prononcé pour la prière? Elles n’en négligent pas la pratique car, cela, elles ne l’oseraient pas. Mais si elles le pouvaient,  elles la négligeraient certainement, tant elles y trouvent peu de plaisir.

N’avons-nous jamais fait l’expérience de ces moments difficiles, où l’on avance dans la prière de supplication comme sur une charrette dont on aurait retiré les roues ? Certes, nous passons du temps à genoux, mais nous nous relevons fourbus, tel un homme qui se serait couché sur son lit sans avoir pu dormir suffisamment et qui n’aurait pas pu reprendre des forces. Dans la nécessité, notre conscience nous pousse à nous mettre à genoux, mais il n'y a pas de douce communion avec Dieu. Nous ne lui faisons pas part de nos besoins avec la ferme conviction qu'il va y répondre. Après avoir fait l’inventaire d’un certain nombre de requêtes habituelles, nous nous relevons de notre position à genoux, peut-être encore plus agités que nous ne l’étions au niveau de notre conscience et l’esprit encore plus dérouté qu’auparavant.

04/06/2021

Le premier commandement

Un riche entrepreneur dit un jour à l’un de ses ouvriers : « Je veux que tu me construises une maison d’après les plans que voici et je souhaite que tu en respectes scrupuleusement tous les détails. »

Lorsque cet ouvrier eut étudié les plans que son employeur lui avait soumis, il fut très contrarié car il ne lui restait que six mois avant de partir à la retraite tandis que cette construction en exigeait le double. Il se dit alors en lui-même : « Je ne vais pas me donner toute cette peine ; je vais m’arranger pour terminer cette besogne en six mois et, d’une pierre deux coups, je pourrai rogner sur le budget qui m’est alloué et empocher la différence. »
Il posa les fondations à la va-vite, en utilisant les matériaux les moins chers possible. Il utilisa des briques de qualité médiocre et des cloisons creuses là où les plans exigeaient des murs porteurs en bêton armé. Il investit le plus gros de son énergie sur la façade de cette maison pour mieux tromper son employeur.

Lorsque, six mois plus tard, l’entrepreneur vint constater l’avancement des travaux, il vit que la construction était achevée. Après l’avoir bien regardée, il s’approcha de son ouvrier et lui dit : « Voici les clés de la maison ! C’est le cadeau que je te fais en récompense pour tous les services que tu m’as rendus depuis que tu es entré dans ma firme : cette maison sera désormais la tienne ! »

Que pensez-vous que cet ouvrier ait pu ressentir en entendant cette « bonne nouvelle » ?
Le plus grand es commandements de la torah est l’amour. Ce commandement porte essentiellement sur trois acteurs : le créateur, le prochain et soi-même. (Vayiqra/Lévitique 19,18).

Si cet ouvrier avait tout réalisé pour son prochain comme pour lui-même, il en aurait récolté de bien meilleurs fruits. Et s’il l’avait, de surcroît, fait comme pour son créateur, il y aurait mis tout son cœur, toute son âme et toute sa force, si bien que le résultat eut été exceptionnel. Et c’est là le bien dont il aurait hérité pour lui-même.

12/06/2020

Consécration absolue, par Andrew Murray

Dans le premier livre des rois, nous lisons, au début du chapitre 20 : «Ben-Hadad, roi de Syrie, rassembla toute son armée; il avait avec lui trente-deux rois, des chevaux et des chars. Il monta, mit le siège devant Samarie, et l’attaqua. Il envoya dans la ville des messagers à Achab, roi d’Israël, et lui fit dire: Ainsi parle Ben-Hadad: Ton argent et ton or sont à moi, tes femmes et tes plus beaux enfants sont à moi. Le roi d’Israël répondit: « O Roi, mon Seigneur, je suis à toi, comme tu le dis, moi et tout ce qui m’appartient.»


Ce que Ben-Hadad demandait, c’était une capitulation sans conditions, et Achab se soumit entièrement aux exigences du roi de Syrie, auquel il répondit : « O Roi, mon Seigneur, je suis à toi, comme tu le dis, moi et tout ce qui m’appartient.» Ces paroles, je voudrais que chaque enfant de Dieu se les approprie et les adresse personnellement à son Père, comme il se doit: « O Roi, mon Seigneur, je suis à toi, comme tu le dis, moi et tout ce qui m’appartient.» Ces paroles, nous les avons déjà entendues ou prononcées précédemment, mais si nous voulons être bénis par Dieu, nous devons réellement nous abandonner totalement entre ses mains. Dieu soit loué ! Si notre cœur est dans de telles dispositions, ce que Dieu peut faire pour nous est illimité et sa bénédiction est assurée.

29/04/2020

Gardez les yeux fixés sur Jésus


Message sur la lettre aux Hébreux, 12, 1-2, délivré le 5 septembre 2017 par Jim Cymbala

« Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si aisément, poursuivons constamment la course qui nous est proposée… »
Ce passage de la lettre aux Hébreux mentionne deux choses en particulier :
Nous sommes engagés dans une course et nous devons terminer cette course. La course, c’est continuer à croire, à servir et à faire confiance en Jésus jusqu’au bout. Celui qui est endurant jusqu’à la fin sera sauvé. Mais attention, pour courir, il est impossible de le faire avec des charges. Aux jeux olympiques, personne ne fait la course en se chargeant d’un fardeau ou d’une valise. Au contraire, on se déleste au maximum pour être le plus léger possible et pour faciliter la course. Ces fardeaux que nous transportons avec nous sont donc des entraves. Et ces fardeaux s’entremêlent souvent avec les péchés, qui eux, nous lient. Il y a donc, d’une part, les fardeaux qui empêchent d’avancer, et, d’autre part, les péchés qui font que nous sommes empêtrés.