31/05/2015

Lettre d'amour de Père

Mon enfant,
Je regarde jusqu’au fond de ton cœur et je sais tout de toi. (Psaume 139.1)
Je sais quand tu t’assieds et quand tu te lèves. (Psaume 139.2)
Je te vois quand tu marches et quand tu te couches.
Je connais parfaitement toutes tes voies. (Psaume 139.3)

Tableau de Kim RobertiMême les cheveux de ta tête sont comptés. (Matthieu 10.29-31)
Tu as été créé à mon image. (Genèse 1.27)
Je suis le mouvement, la vie et l’être. (Actes 17.28)
Je te connaissais même avant que tu sois conçu. (Jérémie 1.4-5)
Je t’ai choisi au moment de la Création. (Éphésiens 1.11-12)
Tu n’étais pas une erreur. (Psaume 139.15)
Tous tes jours sont écrits dans mon livre. (Psaume 139.16)
Je détermine la durée des temps et les bornes de tes demeures. (Actes 17.26)
J’ai fait de toi une créature merveilleuse. (Psaume 139.14)
Je t’ai tissé dans le ventre de ta mère. (Psaume 139.13)
C’est moi qui t’ai fait sortir du sein de ta mère. (Psaume 71.6)
Mon image a été déformée par ceux qui ne me connaissent pas. (Jean 8.41-44)
Je ne me suis pas éloigné, ni fâché car je suis l’expression parfaite de l’amour. (1 Jean 4.16)
C’est mon amour de Père que je répands sur toi. (1 Jean 3.1)
Parce que tu es mon enfant et que je suis ton Père. (1 Jean 3.1)
Je t’offre plus que ton père terrestre ne pourrait jamais te donner. (Matthieu 7.11)
Car je suis le Père parfait. (Matthieu 5.48)
Toute grâce que tu reçois vient de ma main. (Jacques 1.17)

Tableau de Kim Roberti
Car je suis celui qui pourvoit à tous tes besoins. (Matthieu 6.31-33)
Mon plan pour ton avenir est toujours rempli d’espérance. (Jérémie 29.11)
Parce que je t’aime d’un amour éternel. (Jérémie 31.3)
Mes pensées vers toi sont plus nombreuses que les grains de sables. (Psaume 139.17-18)
Je me réjouis de tes louanges et de ton adoration. (Sophonie 3.17)
Je n’arrêterai jamais de te bénir. (Jérémie 32.40)
Tu fais parti du peuple que j’ai choisi. (Exode 19.5)
Je désire te donner mon pays et tout ce qui s’y trouve. (Jérémie 32.41)
Il est en mon pouvoir de te montrer de grandes et merveilleuses choses. (Jérémie 33.3)
Si tu me cherches de tout ton cœur tu me trouveras. (Deutéronome 4.29)
Trouve ta joie en moi et je te donnerai ce que ton cœur désire. (Psaume 37.4)
Car c’est moi qui t’ai donné ces désirs de me plaire. (Philippiens 2.13)
Je suis capable de faire plus pour toi que tu ne pourrais probablement l’imaginer. (Éphésiens 3.20)
Car je suis ta plus grande source d’encouragement. (2 Thessaloniciens 2.16-17)
Je suis aussi le Père qui te console de toutes tes peines. (2 Corinthiens 1.3-4)
Quand tu cries à moi, je suis près de toi et je te délivre de toutes tes détresses. (Psaume 34.18)

Tableau de Kim Roberti
Comme un berger porte un agneau, je te porte sur mon cœur. (Esaïe 40.11)
J’effacerai toute larme de tes yeux. (Apocalypse 21.3-4)
Et je porterai toute la douleur que tu as subie sur cette terre. (Apocalypse 21.4)
Je suis ton père et je t’aime de la même façon que j’aime mon fils Jésus. (Jean 17.23)
Car mon amour pour toi se révèle en Jésus. (Jean 17.26)
Il est la représentation exacte de mon être (Hébreux 1.3)
Et il est venu démontrer que je suis pour toi, pas contre toi. (Romains 8.31)
Et te dire que je ne compte plus tes péchés. (2 Corinthiens 5.18-19)
Jésus est mort pour que toi et moi puissions être réconciliés. (2 Corinthiens 5.18-19)
Sa mort est l’expression suprême de mon amour pour toi. (1 Jean 4.10)
J’ai renoncé à tout ce que j’aime pour gagner ton amour. (Romains 8.32)
Si tu acceptes mon fils Jésus, tu me reçois. (1 Jean 2.23)
Et rien ne te séparera de mon amour. (Romains 8.38-39)
Dans ma maison au ciel, il y a tant de joie pour un pécheur qui se change de vie. (Luc 15.7)
J’ai toujours été le Père et serai toujours ton Père. (Éphésiens 3.14-15)
Ma question est : Veux-tu être mon enfant ? (Jean 1.12-13)
Je t’attends. (Luc 15.11-32)

25/05/2015

Prière du matin


Seigneur,

Dans le silence de ce jour naissant,
je viens te demander la paix, la sagesse, la force.
Je veux regarder aujourd'hui le monde
avec des yeux tout remplis d'amour,

être patient compréhensif, doux et sage.
Voir au-delà des apparences tes enfants
comme tu les vois toi-même,
et ainsi ne voir que le bien en chacun.

Ferme mes oreilles à toute calomnie,
garde ma langue de toute malveillance,
que seules les pensées qui bénissent
demeurent dans mon esprit,

Que je sois si bienveillant et si joyeux
que tous ceux qui m'approchent sentent ta présence.
Revêts-moi de ta beauté, Seigneur,
et qu'au long de ce jour, je te révèle.

22/05/2015

Constance dans l'amour


A un moment donné, j’ai vécu une très grande peine d’esprit, croyant avec certitude que j’étais damné; tous les hommes du monde n’auraient pu m’ôter cette opinion de l’esprit. 
Mais j’ai raisonné sur cela en cette manière : 
Je ne suis venu en religion que pour l'amour de Dieu, je n'ai taché d’agir que pour Lui. Que je sois damné ou sauvé, au fond, peu importe ! 

Ce que je veux, c’est  la constance, et toujours continuer à agir purement pour l'amour de Dieu. J'aurai au moins cela de bon, que jusqu'à la mort, peu importent les circonstances, tous mes actes auront été motivés par l’amour. 

Frère Laurent

15/05/2015

C'est Moi...


Les événements, dit Dieu, c'est Moi

C'est Moi
qui vous caresse
ou qui vous rabote.
Mais c'est toujours Moi.

Chaque année,
chaque heure,
chaque événement,
c'est Moi.

C'est Moi qui viens,
c'est Moi qui vous aime,
c'est Moi...

N'ayez pas peur.


Charles Péguy (1873-1914)


13/05/2015

Tout pour l'amour de Dieu


Je veille à être toujours, autant que possible, gouverné par amour, sans préoccupation personnelle. 
J’ai pris pour fin de toutes mes actions de les faire toutes pour l'amour de Dieu, et je m’en suis toujours bien trouvé. 
Je suis content quand je peux lever de terre une paille pour l'amour de Dieu, le cherchant Lui seul purement et non pas autre chose, non pas même ses dons. 

Frère Laurent

Source

08/05/2015

Abandon à Dieu


A vrai dire, le secret du bonheur est qu’il faut se donner entièrement et en pur abandon à Dieu, tant pour le temporel que le spirituel, et prendre son contentement dans l'exécution de sa volonté, soit qu'il nous conduise par les souffrances ou bien par les consolations ; tout doit être égal à celui qui est vraiment abandonné.

Il faut demeurer fidèle dans les aridités et dans les froideurs de l'âme, par où Dieu éprouve en quelque sorte notre amour pour lui.

C’est là que nous faisons les bons actes de résignation et d'abandon, dont un seul permet souvent de faire beaucoup de chemin.

Frère Laurent

07/05/2015

L'amour qui mène à Dieu


Tout ce qui est véritablement bon et beau, de beauté intérieure morale, spirituelle et sublime dans les hommes et dans leurs œuvres, je pense que cela vient de Dieu et que tout ce qu’il y a de mauvais et de méchant dans les œuvres des hommes et dans les hommes, cela n’est pas de Dieu et Dieu ne trouve pas cela bien non plus.

Mais involontairement je suis toujours porté à croire que le meilleur moyen pour connaître Dieu, c’est d’aimer beaucoup. 
Aimer tel ami, telle personne, telle chose, ce que tu voudras, tu seras dans le bon chemin pour en savoir plus long après, voilà ce que je me dis. 
Mais il faut aimer d’une haute et d’une sérieuse sympathie intime, avec volonté, avec intelligence, et il faut toujours tâcher d’en savoir plus long, mieux et davantage. 
Cela mène à Dieu, cela mène à la foi inébranlable.

Vincent Van Gogh
(Lettre à Théo, juillet 1880)

06/05/2015

Jésus dans les rues - Nicky Cruz

Mes parents étaient spirites. Ils mettaient des annonces dans les journaux de langue espagnole en indiquant qu'ils parlaient avec les morts, guérissaient les maladies, aidaient à résoudre les problèmes. Il n'y avait qu'une pièce à la maison alors nous, les enfants, nous devions tous sortir. Je passais donc la plupart du temps dans les rues de New York.

Au début, les enfants du quartier me battaient et j'avais peur, tout le temps. Puis j'appris à me battre et ensuite, ce sont eux qui avaient peur de moi et me laissaient tranquille. Au bout d'un certain temps, je préférais la rue à la maison. A la maison, j'étais le plus jeune et je n'étais rien. Mais dans la rue on savait qui j'étais.

Une bande de gangsters

Un jour, je me joignis à une bande de gangsters, les "Maus-Maus". Ils firent donc de moi leur vice-président et le sergent chargé de l'arsenal. Nous avions des ceintures de l'armée avec des baïonnettes, des armes blanches et des revolvers. J'appris à manier le couteau de manière à blesser quelqu'un sans le tuer. J'ai ainsi blessé seize personnes et je suis allé douze fois en prison.

Un jour, nous étions en train de boire une limonade dans un grand magasin lorsque sept membres du gang des "Bishops" entrèrent et nous provoquèrent. Il y avait un couteau de boucher sur le comptoir. Un de mes potes le prit et frappa cinq fois à la tête un des jeunes du gang rival. Je savais qu'il était mort. La femme du patron voulut téléphoner à la police, mais un autre de mes potes ramassa le couteau de boucher et la frappa mortellement à l'estomac. Puis nous prîmes la fuite.

Seul dans la ville

Je n'avais pas touché le couteau et ne fus donc pas mis en prison. Mais mes parents furent convoqués au tribunal. J'avais l'impression que c'était la première fois qu'ils faisaient réellement attention à moi. Ils prirent peur et décidèrent de quitter New York pour retourner dans leurs pays natal, à Puerto Rico. Au retour de l'aéroport, où nous étions allé leur dire au revoir, mon frère me donna un pistolet et me dit: "A présent, tu es ton propore maître, Nick!". Avec mon pistolet, je menaçai un type à qui je soutirai 10 dollars pour louer une chambre où dormir. J'avais 16 ans.


Durant le jour tout allait très bien: j'étais avec le gang. Mais la nuit, c'était terrible. Seul dans ma chambre, 'aurais voulu cogner ma tête contre le plancher pour cesser de penser aux deux personnes qui avaient été tuées dans le magasin. Je m'éveillais en sursaut au milieu de la nuit et j'appelais ma mère.

Une rencontre inattendue

En juillet 1958, j'allais avoir 18 ans. A peine sortis du métro, alors que nous menions une expédition punitive contre le gang des "Dragons" pour venger un des nôtres, nous aperçûmes un attroupement à proximité d'une voiture de police. Il y avait là des membres d'un gang ami, les "Chaplains", rassemblés autour de deux types que je n'avais jamais vus. L'un deux avait un clairon. Alors quelqu'un apporta le drapeau américain et la voiture de police s'éloigna. Tout cela voulait dire que les deux types allaient tenir une réunion de plein air.

L'un d'eux monta sur une chaise, ouvrit un livre et lut:
- «D.ieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en LUI ne périsse point mais qu'il ait la vie éternelle.»
Puis il se mit à prêcher au sujet de l'amour de Jésus pour "quiconque".

J'ordonnai aux gars de mon gang de nous en aller mais, pour la première fois, ils me désobéirent. Puis, tout à coup, le prédicateur se tourna vers moi et me dit:
- «Nicky, je t'aime.»
Jamais personne ne m'avait dit ça. Ne sachant que faire, je répondis: - « T'approche pas de moi, prêcheur, ou je te tue!»
Seulement, en oubliâmes d'aller nous battre contre le gang des Dragons.

Le challenge

Plus tard, le prédicateur revint nous inviter à une grande réunion organisée pour les gangs au centre de New York, à Manhattan. Je n'avais pas l'intention d'y aller, mais le prédicateur envoya un bus pour nous prendre. Arrivés à la salle, nous fûmes surpris d'y voir trois rangées de chaises qui nous étaient réservées.
Lorsque le prédicateur annonça la collecte pour payer la location de la salle, il dit:
- « Nous allons demander à des membres des gangs de la faire. Puis-je avoir six volontaires? »
En une seconde, j'étais debout. Je désignai cinq de mes gars. Je pensais m'enfuir par une porte dérobée avec le fruit de la collecte et, de cette manière, ridiculiser le prédicateur. Mais le prédicateur me faisait confiance et cela ne m'était jamais arrivé. Alors mes gars furent surpris de me voir monter sur l'estrade pour lui remettre l'offrande. Jamais un auditoire n'avait connu un tel silence aussi rapidement!

Puis le prédicateur se mit à parler du Saint-Esprit, disant qu'il pouvait entrer dans les gens et les rendre purs. Il ajouta que, quoi que nous ayons fait, le Saint-Esprit pouvait nous faire naître de nouveau. Soudain je me pris à désirer cela intensément. C'était comme si je me voyais pour la première fois. Toute la noirceur de mon âme, la haine, la folie, passaient comme un film devant mes yeux.

Une vie nouvelle

- « Vous pouvez devenir quelqu'un d'autre, dit-il. Votre vie peut être changée. »
Je le désirais, j'en avais besoin, mais je ne croyais pas que cela puisse m'arriver. Le prédicateur nous invita à nous avancer vers le podium si nous voulions être changés mais je croyais qu'il n'y avait rien à faire pour moi. Alors Israël, notre chef de gang, nous dit de nous lever tous.
- «Je suis le Président, dit-il, et tout ce gang va se lever !» .

J'étais le premier de la rangée ! Je m'agenouillai et je prononçai la première prière de ma vie:
- «Cher Seigneur, je suis le plus grand pécheur de New York. Je ne crois pas que tu me veuilles à toi. Mais si tu me veux, je me donne à toi. Je veux devenir aussi bon pour Jésus que j'ai été mauvais dans le passé.»


Rentré chez moi, je me demandais si le Saint-Esprit était réellement en moi, et comment je le saurais. Et ce qui se passa en premier quand je fus dans ma chambre, c'est que je n'avais plus cette peur. J'ai ressenti comme une compagnie agréable, comme si ma mère était revenue.


Livre de Nicky Cruz :

Du ghetto à la vie ", Ed. Vida, 2015

05/05/2015

Providence et puissance de Dieu


Un jour, en hiver, regardant un arbre dépouillé de ses feuilles, et considérant que quelque temps après ces feuilles paraîtraient de nouveau, puis des fleurs et des fruits, il m’a été donné de recevoir une haute vue de la providence et de la puissance de Dieu, qui ne s'est jamais effacée de mon âme : cette vue m’a détaché entièrement des choses du monde, et m’a donné un tel amour pour Dieu que celui-ci est allé en augmentant avec le temps, et cela depuis déjà quarante années.

Frère Laurent